Lorsqu’il y a conflit, l’important est de garder la tête froide. Tout paraît compliqué et aberrant. C’est donc le moment de se poser les bonnes questions pour clarifier, simplifier et rechercher l’objectivité. Pour prendre ce recul le mind-mapping est un plus.

Faire face à la complexité

L’incertitude règne, il y a plusieurs intervenants ; ces parties prenantes communiquent mal ou pas du tout. Pourtant, il reste possible de caractériser, le contexte à partir d’indices, car les situations se répètent et les psychologies sont assez stables. C’est en commençant par identifier des invariants qu’on parvient ensuite à cerner les facteurs moins bien connus.

Dans la gestion de conflit on essaie de comprendre afin de pouvoir agir et chercher à positiver, voire, si la confrontation est inévitable, à l’emporter. Dans tous les cas, des précautions utiles permettent de gagner du temps, de sauvegarder l’essentiel et de collecter des informations.

Les différentes pages de ThinkMapping, signalées dans ce document, peuvent aussi bien servir pour une réflexion personnelle que collective, dans le feu de l’action comme pour se préparer à des éventualités.

Tout réfléchir calmement

En matière de gestion de conflits, on a souvent intérêt à combiner les modes de réflexion pour traiter le conflit, afin d’en maîtriser les différents aspects et de prendre du recul. Plusieurs axes  sont complémentaires : chercher des explications ou des solutions dans un vaste brainstorming ; rationaliser le contexte ; travailler des approches particulières ; explorer des variantes par rapport à la solution envisagée au départ.

A chaque facette de la gestion de conflits correspondent des maps que ce soit pour :

Mobiliser le maximum de moyens

Ainsi un grand pas est fait une fois admis que le conflit existe et qu’il faut le traiter en tant que tel, car on prend les moyens d’en venir à bout. C’est alors que d’autres techniques peuvent venir en renfort, notamment lorsqu’il s’agit de convaincre. Convaincre relève en effet souvent de la négociation et plus souvent qu’on croit à la vente.

Lorsqu’il s’agit de rechercher des solutions, le spectre des maps disponibles s’élargit. Tous les domaines du management peuvent être concernés.

Point important, le mind-mapping peut avoir, dans les réunions, un effet pacificateur. En travaillant sur un map avec les parties prenantes les points de vue convergent plus facilement car on raisonne plus concrètement, et sur un seul document ce qui amène à coopérer de fait.